5 clés...1ère clé. Sous-chapitre "La riposte"
Sous-chapitre 4 : La riposte.
Je suis toujours avec mon adjoint qui vient de me demander ma démission. Je lui réponds :
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Je te comprends parfaitement mais je voudrai que tu écoutes ceci (Je lui fait écouter mon enregistrement). Alors qu'en dis-tu ? Il y a bien diffamation dans cet article. Alors on va faire une chose et dès maintenant, on va appeler le rédacteur en chef du journal lui demandant à leur initiative de faire paraître un démenti et déjà sur le titre de l'article. Je verrai après cette parution, s'il a lieu de démissionner. Je veux aussi préserver ma clientèle en tant que conseiller conjugal.
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Tu as tout à fait raison. Appelles le rédacteur en chef, mets le haut-parleur et enregistre ce qui sera dit.
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Bonjour, le Courrier Frisard ? Je suis le Maire de Sarègnes-sur-Trie, je désire parler à votre rédacteur en chef et c'est urgent. Merci.
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Oui, bonjour Monsieur le Maire, je vous écoute. Vous voulez user de votre droit de réponse, je suppose. Non ! Alors quoi ?
Je lui ai fait écouter l'enregistrement de l'interview de sa journaliste. Silence complet.
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Alors vous voulez quoi ?
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Tout d'abord que soit rectifié le titre de l'article : « Infidèle », j'ai pété une fois les plombs il y a trois ans, et ma femme vient de partir avec quelqu'un d'autre. Vous pouvez dire « malheureux en amour ». « Fantoche », ce n'est pas du tout le cas, ma signature est nécessaire sur tout acte. Vous pouvez dire « conseillé ». « Mégalomane », si c'est parce que je suis partisan de plus de décentralisation auprès des communes. Vous pouvez dire « décentralisateur ».
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Cela me paraît convenir. C'est tout ?
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Non je désire un article de vous, rédacteur en chef, rétablissant les faits et justifiant le titre. Et j'interdis de séjour dans l'enceinte de ma mairie, votre journaliste, Mademoiselle Ducoeur. Je souhaite que votre article soit mis en première page et qu'il paraisse demain. Voilà c'est tout. Au revoir Monsieur le rédacteur en chef.
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Mes respects Monsieur le Maire.
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Donc on avisera demain. Je prends quartier libre. Je vais me détendre chez moi en écrivant car c'est ma thérapie pour sourire. Ah ! Connais tu une bonne psychologue, j'ai besoin d'analyser ce qui m'arrive avec ma séparation ?
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Je vais te trouver cela. Je t'appelle tout à l'heure chez toi. Bonne après-midi.
Commentaire de l'auteur :
Notre maire « avait eu le nez creux » (« vaison » : il a toujours une roue de secours), en enregistrant l'interview. Car il n'est pas « sorti de la dernière pluie » notre fin briscard. Il « est tout feu tout flamme » et « reprend du poil de la bête ». Il se « démène comme un beau beau diable » pour redresser la situation, car il ne veut pas « être le dindon de la farce ». Car il n'« est pas une bonne poire ». Il se « bat bec et ongle » (il vient de passer chez la manucure), pour « avoir le dernier mot ». Après la bataille, le voilà serein.
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