5 clés...1ère clé. Sous-chapitre "Sauver ma clientèle"
Sous-chapitre 5 : Sauver ma clientèle.
En fait l'analyse avec la psychologue, une quasi confère, avait pour objet de me fournir des éléments de réponse à ma 1ère clé : « Savoir vers qui on veut tendre ».
Je quitte la mairie, retournant à pieds chez moi. Je n'ai rien de prévu aujourd'hui, je n'avais pas de consultation comme conseiller conjugal. Et marchant, je pense que je risque aussi de perdre des clients avec l'article cu Courrier Frisard. D'ailleurs rentré chez moi, je reçois un premier appel téléphonique d'annulation des rendez-vous planifiés. Je demande à la personne de bien vouloir remettre sa décision à demain après avoir lu le Courrier Frisard. Ce qu'il accepte. Si bien que j'ai pris l'initiative d'appeler chacun de mes clients pour les devancer dans un éventuel appel, leur formulant la même demande qu'à mon premier client. Si j'étais amené à démissionner de la mairie, il ne fallait pas que reste sans aucune source de revenu. J'ai toutefois la piste de retourner dans l'agence matrimoniale qui m'employait avant que je m'installe comme conseiller conjugal.
Je me mets à écouter de la musique et je prends quelques décisions : Sauf nouvelle déconvenue avec le Courrier Frisard, je ne démissionnerai pas, je terminerai mon mandat comme prévu. Par contre je ne sais pas si je me représenterai. Ce mauvais coup de mademoiselle Ducoeur va laisser des traces, que je ne suis pas sûr de gommer avec l'article attendu du rédacteur en chef. Et puis avec mon divorce, j'aspire à recommencer une autre vie. J'irai m'installer à Dieppe et y referai de la voile. J'y relancerai mon activité de conseiller conjugal. Je mettrai en vente la maison en septembre de cette année. Je tourne la page en somme et à Dieppe j'essaie de trouver une nouvelle compagne.
En fin d'après-midi, mon adjoint m'appelle et me donne les coordonnées d'une psychologue chaudement recommandée.
Je l'appelle, lui explique ma situation et mon objectif, et nous convenons d'un premier rendez-vous en début de semaine prochaine.
Commentaire de l'auteur :
Le maire « est au quatre cents coups » car il vient d'en prendre un sérieux sur la tête. Il ne veut pas que « soit tuée la poule aux oeufs d'or ». Il prend les devants et ramasse les oeufs pour qu'il n'en soit pas fait une omelette. Cet article l'a mis « aux feux de la rampe », mais pas sur son bon profil. Mais il « n'est pas l'idiot du village ». Il tente de sauver la situation. Il n'« a pas dit son dernier mot » car il « n'est pas né de la dernière pluie ». Aussi « il se démène comme un beau diable » pour sauver sa clientèle.
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