5 clés...1ère clé. Sous-chapitre "Coup de fil à mon ex"
Sous-chapitre 7 : Le coup de fil à mon ex.
Je ne voulais passer sous silence, les fausses affirmations que mon épouse avaient formulées auprès de la journaliste, Mademoiselle Ducoeur. J'imagine d'ailleurs que celle-ci avait du se faire remonter les bretelles par son rédacteur en chef. A moi de faire le ménage dans mon « ménage ». Aussi j'appelais mon épouse sur son portable :
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Bonjour, c'est moi.
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Oui que veux-tu ? je suis au travail. Fais vite !
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Je voulais te remercier pour ta sollicitude envers moi, quand tu as répondu aux questions de Mademoiselle Ducoeur qui a abouti à l'article dont la manchette était « Un maire infidèle, fantoche et mégalomane »
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Pas de quoi, ce fut avec plaisir.
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Ca ne me fait pas rire ! Tu sais que cela aurait pu me coûter ma place de maire et ma clientèle en tant que conseiller conjugal.
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Ah bon ! Je ne m'en fais pas tu sais toujours rebondir.
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Oui ! Jette un coup d'oeil sur le Courrier Frisard d'aujourd'hui. La vérité y est rétablie. Et je ne t'y est pas mis en cause. J'aurais pu. Cela ma drôlement chatouillé. Mais au mépris je réponds par le mépris. Et le silence est d'or. Te voilà rassurée ? Et que penserais-tu si je passais un coup de fil à ton chef d'agence, en tenant des propos comme les tiens sur moi avec les mêmes qualificatifs « infidèle, fantoche et mégalomane »? Je trouverai à broder sans difficulté sur ces adjectifs. Ce serait un juste retour de bâton. Quand on fait ou dit quelque chose, il faut réfléchir avant aux conséquences possibles.
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Si tu le faisais, ce serait la guerre !
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Mais ton interview, c'était une déclaration de guerre !
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Un tantinet, je le reconnais et vraiment je le regrette maintenant. Tu peux me croire.
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T'inquiète pas, je n'appellerai pas ton chef d'agence, sauf si tu renouvelles un coup comme celui du Courrier Frisard. D'accord ? Tu sais très bien que dans la vie je ne bluffe pas, car je sais lire la main des autres, comme au Poker Skame.
Au revoir !
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Au revoir !
Je crois que maintenant du côté de mon épouse, je devrais être tranquille. Je lui ai fait suffisamment peur. Elle doit être tout aussi penaude que mademoiselle Ducoeur.
Commentaire de l'auteur :
« Etre doux comme un agneau », c'est comme « pisser dans un violon ». C'est le constat qu'à fait le maire vis à vis de sa femme. Mais la femme du maire « voit de quel bois il se chauffe ». Il « n'a pas froid aux yeux », menaçant sa femme de représailles auprès de son chef d'agence. « Faut pas pousser mémé dans les orties». Elle doit avoir compris.
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